Les médecins seront loin d’être au rendez-vous jeudi pour le lancement de la campagne vaccinale en ville. Sur les 86 102 généralistes exerçant en France, 27 893 seulement se sont enregistrés auprès d’un pharmacien pour recevoir un flacon de dix doses. Plus de la moitié des 700 000 doses mises à disposition par Santé publique France ne seront donc pas administrées aux personnes de 50 à 65 ans atteintes de comorbidités, population cible de cette première phase.
La colère des représentants des pharmaciens est montée d’un cran à l’annonce de ces chiffres, la profession réclamant depuis plusieurs semaines l’autorisation d’administrer le vaccin en officine. Alors que la plupart des syndicats de médecins restent arc-boutés sur le monopole de la vaccination en cabinet, Olivier Véran a finalement déclaré que ce droit pourrait être accordé aux pharmaciens courant mars.
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