Contestant la suppression de 646 emplois dans le groupe, les salariés de Boiron sont en grève ce mercredi et certains vont manifester devant le siège du leader de l'homéopathie, à Lyon.
Le plan de restructuration de Boiron annoncé en mars 2020 prévoit la suppression de 646 emplois ainsi que la fermeture d'un de ses quatre sites de production à Montrichard (Loir-et-Cher) et de 12 établissements de préparation-distribution sur 27 présents en France. Contestant ces décisions, plusieurs salariés des laboratoires se retrouvent aujourd'hui devant le siège du groupe Boiron à Messimy, près de Lyon, à l'occasion de la tenue d'un comité social et économique chargé d'examiner le plan de restructuration. Selon Alain Cohard, délégué CFE-CGC, « nous avons fait faire une expertise des finances de l’entreprise, le résultat est formel : elles sont saines. Si on veut faire une restructuration, les licenciements ne sont pas la seule issue possible ». Plutôt qu’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), l’intersyndicale demande un plan de départ volontaire, plus adapté à la situation, selon elle. De son côté, la direction de Boiron justifie le PSE par la fin du remboursement de l’homéopathie en 2021, qui menacerait dangereusement son chiffre d’affaires.
Interrogé par nos confrères de « France bleu », Lionel Cistio, directeur du laboratoire Boiron du Pontet (Vaucluse) où 36 salariés vont perdre leur emploi en juin 2021, affirme pour sa part : « Leur colère est tout à fait compréhensible. (...) Nous sommes en colère d'en être là à cause d'une campagne de dénigrement puis d'une décision du gouvernement qui n'a pas de justification, ni médicale, ni financière. L'homéopathie, conclut-il, c'est efficace, et sans danger. »
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