Les pharmaciens pourront désormais délivrer certains médicaments à prescription médicale obligatoire dans le cadre d’un exercice coordonné. Un arrêté paru aujourd’hui au « Journal officiel » précise les pathologies et les spécialités concernées par cette évolution de la pratique officinale.
Près de deux ans après la promulgation de la Loi relative à l'organisation et à la transformation du système de santé, qui en avait ancré le principe, la dispensation protocolisée voit enfin le jour. Un arrêté du 5 mai, publié au « Journal officiel » de ce jour autorise en effet les pharmaciens à délivrer de la fosfomycine trométamol et du pivmécillinam (per os) aux femmes de 16 à 65 ans présentant une pollakiurie et des brûlures mictionnelles non fébriles.
De même, en cas d’odynophagie (douleurs pharyngées) chez des patients âgés de 6 à 45 ans, le pharmacien pourra délivrer per os : de l'amoxicilline, du céfuroxime-axetil, du céfpodoxime-proxétil, de l'azithromycine, du céfotiam hexétil, de la clarithromycine et de la josamycine. Cette délivrance doit cependant obéir à un cadre bien précis.
Cet acte doit s’inscrire dans le cadre de protocoles (définis par la Haute Autorité de santé, HAS) qui sont intégrés à un exercice coordonné au sein d’une équipe de soins primaires (ESP), d’une maison de santé pluridisciplinaire (MSP), d’un centre de santé ou encore d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS).
A la Une
Stéphanie Rist, une ministre de la Santé qui vous veut du bien
Congrès national des pharmaciens
Millefeuille administratif : les pharmaciens exaspérés remettent un livre blanc à la Sécu
Congrès national des pharmaciens
Objectif 95 % à 97 % de substitution sur les biosimilaires
Congrès national des pharmaciens
L’assurance-maladie réaffirme le principe « carte Vitale contre tiers payant »