Reconnu coupable d’escroquerie, un ancien pharmacien de Saint-Quentin (Aisne) a écopé d’une peine ferme et de 50 000 euros d’amende.
Entre novembre 2011 et octobre 2015, le titulaire saint-quentinois, en proie à des difficultés financières, avait multiplié les demandes de remboursement indu à l’aide d'une prescription d'anticancéreux de l'une de ses patientes. Jusqu’à attirer l'attention de la MSA (Mutuelle sociale agricole) et de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) qui ont fini par mener l'enquête. Après avoir épluché les comptes du pharmacien, les deux organismes sociaux ont découvert que 5 337 comprimés avaient été facturés frauduleusement pour un montant de près d’un demi-million d’euros (140 000 euros pour la Mutualité sociale agricole et 300 000 euros pour la CPAM).
Le tribunal correctionnel de Saint-Quentin est allé bien au-delà des 36 000 euros d’amende requis par le ministère public à l’issue du jugement du 22 janvier dernier. L’ancien pharmacien a finalement été condamné à 16 mois de prison dont 10 mois avec sursis et à une amende de 50 000 euros. Il devra, en outre, indemniser la Mutualité sociale agricole (MSA) à hauteur de 123 000 euros, auxquels s’ajoutent les 129 000 euros saisis par la justice.
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