Fort du succès de son vaccin à ARNm contre le Covid-19, Spikevax, Moderna se lance à l’assaut de 15 agents pathogènes identifiés comme étant les plus risques de santé publique par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI). Le portefeuille de Moderna compte déjà des candidats vaccins contre le VIH, les virus Zika et Nipah, il va donc s’élargir au chikungunya, la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, la dengue, Ebola, le paludisme, la maladie à virus Marburg, la fièvre de Lassa, le MERS, la fièvre de la vallée du Rift, la fièvre sévère avec syndrome de thrombocytopénie et la tuberculose.
Appel à collaboration
Son but est d’avancer au maximum la R & D de candidats vaccins contre ces pathologies d’ici à 2025, sans forcément aller jusqu’à la commercialisation mais pour qu’il n’y ait plus que les études de phase 3 à engager au cas où émergerait une pandémie due à l’un de ces pathogènes. Pour y parvenir, Moderna lance le programme mRNA Access, ouvert aux chercheurs du monde entier, du public comme du privé, leur permettant d’utiliser sa technologie ARNm pour étudier de nouveaux vaccins contre les maladies infectieuses émergentes ou négligées.
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