Suprapharm

Les atouts d’un groupement à taille humaine

Publié le 20/02/2020
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Cinq ans après sa création, Suprapharm compte une centaine d’adhérents, essentiellement installés en Ile-de-France et en région PACA. Il entend désormais s’étendre dans d’autres régions en misant sur un certain anticonformisme.

Suprapharm s’adresse aux pharmaciens chefs d’entreprise, soucieux d’obtenir les meilleures conditions commerciales tout en pouvant se consacrer à leurs patients au comptoir. Deux facettes du métier qui ne sont pas antinomiques, affirme Bruno Fellous, cofondateur et président de Suprapharm.

La souplesse de fonctionnement du groupement permet à ses 100 adhérents (chiffre d’affaires moyen de 2,5 millions d’euros) d'accéder à une plateforme d’achats, une centrale d’achats, des conseils en merchandising et de produits MDD, en même temps que de services tels la formation (vaccination, TROD angine…), un catalogue, une carte de fidélité (Ma Supra’carte), un comité d’entreprise, ou encore un service de livraison par scooter, grâce à l’application Pharméo.

Communication collaborative

Mais le véritable élément différenciant de Suprapharm réside dans le mode de communication collaborative de ses adhérents, tous connectés en permanence au groupe WhatsApp du groupement. « Cela nous permet de mettre en commun toutes nos informations et nos interrogations, et ce sans filtre. Nous créons une communauté dont a besoin le pharmacien, souvent solitaire dans l'exercice de son métier », expose Bruno Fellous, lui-même installé à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

Les règles d’adhésion se conforment, elles aussi, au même esprit, assure-t-il. Aucune cotisation, ni contrat, « juste une adhésion reconductible pour un an si elle n’est pas dénoncée ». Le président de Suprapharm ne nie cependant pas l’impératif de la taille critique face aux laboratoires. Le groupement, qui concentre 60 à 70 % de ses adhérents en Ile-de-France, songe désormais à se tourner vers d’autres régions, comme le centre ou l’ouest, moins courtisées par les groupements.

M. B.

Source : lequotidiendupharmacien.fr