Le modèle Suisse

Publié le 18/04/2013
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Depuis 2001, une partie de la rémunération de nos confrères helvètes est liée au paiement de prestations. « Il a fallu expliquer aux patients que toutes les rémunérations ne sont plus cachées dans les prix des médicaments », souligne Olivier Bugnon, professeur à l’université de Genève et de Lausanne. Malgré la mise en place d’une rémunération mixte, le chiffre d’affaires des pharmacies stagne, voire diminue en raison de baisses de prix sur le médicament. Mais, fait remarquer Olivier Bugnon, le marché pharmaceutique suisse est totalement libéralisé, avec l’existence de chaînes et de médecins propharmaciens. Dans ce contexte, « la profession a été obligée de bouger et d’améliorer son outil de travail », indique-t-il. Et les officines suisses sont désormais « modernes et performantes ». « Il faut arrêter la sinistrose et de faire peur aux jeunes, insiste Olivier Bugnon. C’est vrai que ce n’est pas facile, mais il y a aussi plein de belles opportunités pour la pharmacie d’officine. »


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3000