Le groupe PHR change d’enseigne

LE GROUPEMENT de pharmaciens PHR annonce la création de sa nouvelle enseigne, qui portera le nom de « Ma Pharmacie Référence ». Ainsi, PHR va abandonner progressivement les enseignes Viadys et Pharma Référence, ces dernières « n’exprimant pas assez de choses au consommateur », analyse son président, Lucien Bennatan. L’objectif est de signer les premiers contrats entre janvier et mai 2015, pour que, d’ici à janvier 2016, 75 à 100 officines « Ma Pharmacie Référence » soient créées. Quant aux officines sous enseigne Viadys (210 officines) ou Pharma Référence (280 officines), elles perdront ce statut au plus tard à la fin du contrat, établi pour trois ans. « Bien entendu, nous accompagnerons, notamment financièrement, les pharmacies Viadys et Pharma Référence qui souhaitent évoluer vers la nouvelle enseigne », assure Lucien Bennatan. Le président de PHR imagine que le prix de l’opération, qui reste toutefois à définir, pourrait atteindre 30 000 à 40 000 euros, avec un financement assuré à hauteur de 25 % par PHR et de 75 % en partenariat avec une banque spécialisée dans la mise en œuvre de franchises.

Le logo de « Ma Pharmacie Référence » a déjà été arrêté (voir photo) et le projet de façade est bien avancé, mais tout reste à construire au niveau des engagements communs que devront respecter les pharmaciens qui y adhéreront : accueil, achat, zoning, qualité… Le projet finalisé sera dévoilé lors du Congrès PHR, qui se tiendra à Bordeaux du 8 au 11 novembre 2014.

Une enseigne qui colle aux attentes du consommateur.

Toutefois, on sait d’ores et déjà que l’enseigne devrait coller au plus près des attentes des consommateurs. Interrogés lors d’une étude PHR/IFOP menée à cette occasion, les consommateurs souhaitent que le conseil soit au cœur des préoccupations du pharmacien à l’avenir. Ils expriment leur besoin d’une zone matérialisée où ils se sentent accueillis, orientés, pris en charge : avec un comptoir bar avec des tabourets hauts, pour s’asseoir et formuler posément une demande, ainsi que des espaces privatifs où l’on rencontre le pharmacien en tête à tête. « Ces box pourraient aussi permettre l’exercice ponctuel d’autres professionnels de santé : diététicien, ostéopathe, kinésithérapeute », imagine Lucien Bennatan. Toujours selon cette étude IFOP, les clients attendent aussi une officine qui ne soit pas envahie de produits ni d’écrans commerciaux, dans une ambiance zen et épurée. En revanche, ce désir de modernité tranche avec le souhait que chaque membre de l’équipe officinale porte une blouse de couleur différente selon sa spécialité : pharmacien, préparateur, diététicien, etc.