L'accompagnement au comptoir

Publié le 05/12/2019
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Outre le contrôle de la charge virale, il est essentiel d’accompagner étroitement à long terme ces patients à haut risque de comorbidités. Le renouvellement des ordonnances est une excellente opportunité d’engager le dialogue avec chaque patient.

Ne pas se lasser de répéter que l’efficacité du traitement est liée à une observance stricte (sinon, risque d’émergence de mutants résistants), au respect du plan de prises (notamment par rapport aux repas), à un suivi régulier et au contrôle des comorbidités.

Rappeler aussi que les comprimés ne doivent pas être coupés ou écrasés et les gélules ouvertes.

Éviter toute interaction médicamenteuse susceptible de nuire à l’efficacité des antirétroviraux ou majorer leur toxicité :

- Chaque nouveau traitement, initié par le généraliste ou un spécialiste (cardiologue, rhumatologue, gastro-entérologue…) doit inciter à la vigilance.

- Il faut insister sur le danger de l’automédication.

- Au moindre doute, il convient de contacter le référent VIH.

- Attention aux réducteurs de l’acidité gastrique ou au millepertuis contenus dans certaines préparations.

- Vigilance aussi en regard de la toxicité des anti-inflammatoires qui peut se cumuler à celle des antirétroviraux.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3563