Un test de diagnostic de la maladie d’Alzheimer développé par Roche a obtenu le marquage CE. Ce 23 juillet, le groupe pharmaceutique suisse a également annoncé l’homologation dans l’Union européenne d’un traitement indiqué pour une forme répandue de cancer du sein avancé ou métastatique.
Dans un communiqué, le laboratoire suisse Roche a annoncé avoir obtenu le marquage de conformité européenne (CE) pour un test de dépistage de la maladie d'Alzheimer. Ce dernier, appelé Elecsys pTau181, est un test sanguin négatif. Conçu avec le concours du laboratoire américain Eli Lilly, il permet aux médecins d’écarter le fait qu’il s’agisse de la maladie d’Alzheimer en identifiant les indicateurs de protéines taux 181 phosphorylées, un marqueur de la maladie, lorsque les patients présentent des symptômes de déclin cognitif. L'étude conduite par Roche en Europe, aux États-Unis et en Australie a montré qu’Elecsys pTau181 était capable d'exclure la maladie d'Alzheimer avec une valeur prédictive négative (VPN) de 93,8 %. La performance du test en matière d'exclusion n'était que très peu affectée par l'âge, le sexe, l'indice de masse corporelle ou l'insuffisance rénale des patients. Grâce à ce nouvel outil, les médecins peuvent ainsi éviter aux patients des tests coûteux et invasifs et ainsi améliorer leur qualité de vie en accélérant le diagnostic. Dans son communiqué, le laboratoire souligne que « jusqu'à 75 % des personnes présentent des symptômes sans être diagnostiquées et qu'il faut souvent près de trois ans avant que les patients soient diagnostiqués après l'apparition de la maladie. »
Ce même jour, mais dans un autre domaine, Roche a également annoncé avoir reçu une autorisation européenne de mise sur le marché (AMM) pour l’inavolisib, commercialisé sous le nom d'Itovebi pour une forme avancée ou métastatique de cancer du sein, en association avec palbociclib et fulvestrant. Ce traitement est précisément indiqué pour les formes avancées ou métastatiques d’un cancer du sein « positif pour les récepteurs hormonaux (RH positif) et négatif pour le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2 négatif) », un sous-type très répandu. Pour donner son feu vert, l’Agence européenne du médicament s’est appuyée sur une étude de phase III qui a démontré une réduction de 57 % du risque d'aggravation de la maladie ou de décès. L'inavolisib avait déjà reçu une AMM aux États-Unis dès octobre 2024 et en janvier 2025 en Suisse.
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