Le GERMS (Groupe d’études et de recherche en marketing santé) de l’université Pierre et Marie Curie a renouvelé son enquête d’opinion sur le libre accès. Entre décembre 2009 et février 2010, il a interrogé 511 clients d’officines représentatifs de la population, en direct ou par le biais d’Internet. En voici les principaux enseignements :
- La moitié des pharmacies ont mis en place le libre accès. Elles n’étaient que 30 % en 2009.
- 85 % des participants affirment pratiquer l’automédication, et notamment à partir de prescriptions antérieures.
- 60 % des clients n’utilisent jamais le rayon du libre accès. Ils y ont eu recours plus de 5 fois dans 11 % des cas. 14 % des utilisateurs du libre accès n’y auront plus recours.
- Pour 90 % des participants, le rôle de conseil du pharmacien est primordial.
- 85 % des clients ne connaissent pas le prix des médicaments conseil.
- 83 % des consommateurs s’estiment mal informés sur le libre accès. C’est le pharmacien le mieux disposé à donner cette information (85 % des répondants).
- Le libre accès est perçu comme un moyen de gagner du temps, moins pour bénéficier de promotions ponctuelles.
- Le libre accès ne permet pas de mieux choisir les médicaments, ni de faire baisser leurs prix. Il n’a pas vocation à faire connaître de nouveaux produits.
- Pour les utilisateurs du libre accès, les médicaments ne sont pas perçus comme plus chers, moins efficaces ou moins sûrs.
- Six clients sur 10 recherchent la zone de libre accès dans l’officine.
- Les cibles potentielles pour le libre accès sont les femmes de 18 à 35 ans et les quadragénaires masculins.
- Les trois quarts des clients ne veulent pas trouver de médicaments en grande surface.
Produits vendus en pharmacie
Antipoux : seulement 27 % des produits réellement efficaces
Arboviroses
Un cas autochtone de chikungunya détecté dans la région Grand Est
Rupture de stock
Une solution de remplacement pour Bi Tildiem LP 120 mg
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi