Le point de vue de l’UTIP

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Publié le 15/09/2014
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L’utilisation des dispositifs compressifs est recommandée chez tout patient à risque thromboembolique accru (immobilisation, antécédents de thrombose veineuse...), en complément du traitement anticoagulant ou seule lorsque ce dernier n’est pas indiqué. Le port de chaussettes ou bas-cuisses, bilatéral, jour et nuit, est recommandé tant que le risque thromboembolique persiste, même après la reprise de la marche. En ville, seulement 2 % des patients pour lesquels la compression veineuse est indiquée en bénéficieraient…

Le risque de thrombose veineuse est également accru pendant la grossesse et après l’accouchement. Ainsi, chez la femme enceinte, l’incidence de la maladie thromboembolique veineuse est 5 fois plus élevée que chez une femme non enceinte, sans contraception et du même âge. Ceci amène à recommander le port de bas-cuisse, collants ou chaussettes de compression (classe II ou III, selon que le niveau de risque est faible à modéré ou élevé), lors de toute grossesse et dans les 6 semaines qui suivent l’accouchement, voire 6 mois en cas de césarienne. Nous devons donc être particulièrement vigilants, surtout s’il s’agit de femmes à risque augmenté (âge› 35 ans, multiparité, obésité...).


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3114