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Trop patientes ?

Par Didier Doukhan - Publié le 22/02/2022
Trop patientes ?

Prévention, traitements et soins se conjuguent au féminin
SPL/PHANIE

Dans deux semaines exactement, le 8 mars, les femmes seront une nouvelle fois à l’honneur dans le monde entier. À l’occasion de la Journée de la femme il sera question de leur place dans la société, de leurs droits, de leur défense face aux agressions en tous genres, mais aussi de leur santé. Côté santé, justement, le bilan s'avère en demi-teinte. À en croire l’Indice Mondial de la Santé des Femmes de la société Hologic, 4 femmes sur 10 n'auraient pas parlé à un professionnel de santé au cours de la dernière année. Réjouissons-nous, c'est un peu mieux en France, où l’espérance de vie des femmes ne cesse de s’allonger. Mais nos concitoyennes se font encore un peu tirer l’oreille lorsqu’il s’agit de prévention et de dépistage des maladies chroniques (page 10). Trop patientes, les Françaises ? Thérapeutiques et diagnostics évoluent pourtant constamment pour faire reculer grandes et petites misères de la gent féminine. Qu'il s'agisse des troubles liés aux règles, bénins mais handicapants (page 12), ou du cancer du sein dont la prise en charge en ville progresse sensiblement (page 12). Beaucoup de chemin reste à parcourir. Sensibilisation et information semblent les maîtres-mots. Ainsi en va-t-il de l'endométriose, autre fléau féminin, dont le diagnostic tardif plombe la qualité de vie d'une femme en âge de procréer sur dix. Interrogé par le « Quotidien » à quelques jours de la semaine européenne sur l'endométriose, Stéphan de Butler d’Ormond, président du Groupe SantéCité, explique pourquoi et comment il faut renforcer la prévention et l'information sur la maladie et créer les conditions d'une prise en charge plus efficace… notamment avec l'aide des pharmaciens (page 18).

Didier Doukhan

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