1 800 pharmacies de quatre régions de l’ouest ont été affectées par une cyberattaque qui a touché leur répartiteur, la CERP Bretagne Atlantique (CERP BA). Les services ont été rétablis hier en soirée.
Après les hôpitaux et les cliniques, c’est au tour d’un grossiste-répartiteur d’être la cible de cybercriminels. Dès samedi matin, les pharmacies de Bretagne, du Centre Val de Loire, des Pays de Loire et de Nouvelle-Aquitaine ont été averties par téléphone et par SMS qu’elles ne pourraient être livrées dans la journée. Comme l’explique l’Agence régionale de Santé, « Ce sont les systèmes d’information, notamment celui de réception des commandes en ligne des officines clientes qui ont été frappées par une cyberattaque ».
La mobilisation des équipes de la CERP BA pendant le week-end a permis de rétablir les fonctionnalités. « Tous les codes qui permettent de passer nos commandes ont pu être récupérés. La rupture n’a été que partielle et ponctuelle sur certains produits. Une solution de secours a été activée à l’aide d’un autre grossiste, OCP, qui livre aussi des médicaments sur toute la Bretagne. Donc plus de peur que de mal. La situation se résorbe petit à petit », déclare Erwan Aubry, coprésident du Syndicat des pharmaciens des Côtes-d'Armor, cité par l’ARS. Ce nouvel acte de malveillance met une nouvelle fois en exergue la vulnérabilité des systèmes informatiques et des données de santé face à la cybercriminalité.
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