La justice voudrait que les adultes retournent à l’enfance, qu’ils en subissent le sort, lever tôt, cartable lourd, cours à mourir d’ennui, fatigue, sommeil, qu’ils se laissent dicter tous les jours les règles constamment changeantes de leur éducation, et qu’ils réalisent enfin que l’amour parental est bien plus préjudiciable à l’enfant qu’il ne le sécurise. Les enfants aiment l’ordre, celui de la famille, de l’école et des vacances et, jusqu’à l’adolescence, ils ne se rebellent jamais. Non contents de ne pas savoir gérer les ados en colère, nous en fabriquons tous les jours en disant aux plus jeunes ce qu’ils doivent faire sans la moindre explication. Les réformes de l’éducation se sont multipliées depuis des décennies sans signifier grand-chose et la mère de toutes les réformes, celles de Vincent Peillon, qui ramène le nombre de journées de travail à quatre et demi, provoque déjà des grèves, notamment à Paris. Comme si le calendrier scolaire était l’affaire des parents, pas celui de leur progéniture, ou des enseignants, ou du ministre de l’Éducation, qui se déclare à bon compte ministre des enfants.
HUMEUR
Bourreaux d’enfants !
Publié le 24/01/2013
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2976
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