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1- On parle de dénutrition sévère lorsque :

a) La perte de poids est supérieure à 10 % en un mois ;

b) L’IMC est inférieur à 18 ;

c) L’albuminémie est inférieure à 35 g/L.

Réponse : a) et b). On parle de dénutrition sévère lorsque l’albuminémie est inférieure à 30 g/L.

2- À propos de l’enrichissement de l’alimentation, quelles propositions sont exactes ?

a) Il permet d’augmenter l’apport énergétique et protéique d’une ration en augmentant son volume ;

b) Il consiste à ajouter à l’alimentation traditionnelle des produits tels que fromage râpé, œufs, crème fraîche épaisse…

c) Il fait partie de la prise en charge de première intention de la dénutrition.

Réponse : b) et c). L’enrichissement de l’alimentation n’augmente pas le volume de la ration.

3- À propos des CNO, quelles propositions sont exactes ?

a) La prescription initiale peut être établie pour 3 mois ;

b) Ils peuvent se substituer à un repas ;

c) Ils doivent permettre d’atteindre un apport alimentaire supplémentaire de 400 kcal/jour et/ou de 30 g/jour de protéines.

Réponse : c). La prescription initiale est établie pour 1 mois maximum et les CNO doivent être pris en collation ou en fin de repas.

4- À propos de la nutrition entérale, quelles propositions sont exactes ?

a) Elle peut être utilisée en cas de troubles graves de la déglutition ;

b) Un apport supplémentaire de vitamines est indispensable ;

c) Elle nécessite la présence d’une sonde nasogastrique ou de stomie.

Réponse : A et C. Les produits de nutrition entérale sont déjà supplémentés en vitamines.

5- Dans quelles conditions utilise-t-on la voie parentérale pour prendre en charge une dénutrition ?

a) En cas de malabsorptions sévères anatomiques ou fonctionnelles.

b) En cas d’occlusions intestinales aiguës ou chroniques.

c) En cas d’échec d’une nutrition orale bien conduite.

Réponse : A et B. La voie parentérale est utilisée en dernière intention, en cas d’échec d’une nutrition entérale bien conduite.

 


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3500