L’ANSM lève l’alerte, mais maintient la vigilance

Publié le 24/06/2013
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LE MYSTÈRE autour de la découverte d’un comprimé de zopiclone dans un blister de furosémide Teva n’était toujours pas levé en fin de semaine dernière. « Les éléments à disposition de l’ANSM* ne permettent pas, à ce jour, d’identifier d’autres cas de substitution de comprimés de zopiclone dans des boîtes de Furosémide Teva 40 mg, en dehors du cas ayant déclenché l’alerte », explique l’organisme de sécurité sanitaire. L’énigme reste entière et le directeur général de l’ANSM, le Pr Dominique Maraninchi, a annoncé jeudi la fin de l’alerte. « Maintenant, nous savons que ceux qui ont pris du Furosémide Teva n’étaient pas en danger, qu’il s’agit d’un phénomène isolé », assure-t-il. Le procureur de Marseille, Jacques Dallest, chargé de l’enquête après la mort d’un habitant de la cité phocéenne de 91 ans traité par le diurétique de Teva, indiquait jeudi dernier que les causes réelles de ce décès étaient encore inconnues. Quoi qu’il en soit, l’Agence du médicament demande toujours aux patients de rapporter dans les pharmacies leurs boîtes de Furosémide Teva et la production du diurétique reste arrêtée, tant que la cause de cette substitution n’aura pas été trouvée. L’ouverture des blisters suspects continue et les investigations se poursuivent en lien avec les autorités judiciaires. Vendredi, aucun comprimé de zopiclone n’avait été retrouvé dans les lots Y175 et Y176 incriminés.

*Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
C. M.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3018